Bien-être: Voici les bienfaits insoupçonnés de la sardine pour le cerveau de l'homme 

La consommation des sardines est bénéfique à l'homme / Photo AFP   Très souvent utilisée pour les barbecues, la sardine tient une place à part entière dans la famille des poissons gras. Elle se distingue de ses congénères par son dos aux reflets bleus métallique et par sa teneur particulièrement élevée en oméga 3.   Selon une étude réalisée par des diététiciens américains et relayée par la chaine BBC, la sardine est "l’un des poissons gras qui contient le plus d'omega 3. Et comme c’est un petit poisson, il a l’avantage de ne pas être chargé en métaux lourds comme peuvent l’être le thon, le saumon ou l’espadon".   La sardine protège notre cerveau   A en croire ces diététiciens, la sardine peut ainsi être mise au menu au moins deux fois par semaine, en alternance avec d’autres petits poissons gras, comme le maquereau. " Cette consommation régulière permet de couvrir nos besoins en oméga 3, dont les apports dans la population générale restent globalement inférieurs aux recommandations de santé ", regrettent ces experts.   Acides gras essentiels, les oméga 3 ne peuvent être synthétisés par l’organisme. Ils doivent obligatoirement être apportés par l’alimentation. Une portion (100 g) suffit largement à couvrir les besoins quotidiens de l'homme en EPA (acide eicosapentaénoïque)  et en DHA ( acide docosahexaénoïque), précurseurs des oméga 3.    " Au niveau cérébral, ils facilitent l’influx nerveux en agissant au niveau de la gaine de myéline entourant les neurones. Ces acides gras préviennent la fatigue cérébrale, et des études commencent à démontrer leur action préventive sur les maladies neurodégénératives, telles qu’Alzheimer et Parkinson, ainsi que sur la sénilité", ajoutent ces diététiciens.   La sardine est aussi conseillée contre les douleurs articulaires. Protecteurs du cerveau, les oméga 3 contribuent également au bon fonctionnement du système cardiovasculaire, au maintien de l’acuité visuelle et à l’équilibre émotionnel. " Ils ont une action anti-inflammatoire globale sur l’organisme. Leur apport est particulièrement conseillé en cas de douleurs articulaires", font-ils savoir.   Ramollies par le traitement thermique, les arêtes des sardines en conserve peuvent être facilement consommées, avec à la clé, des apports conséquents en calcium. Ainsi, 100 g de sardines entières (en boîte) apportent 333 mg de calcium, soit près de trois fois plus que le lait (120 mg pour 100 ml).   Les sardines en boîte sont aussi une option. " Notez que, même sans arêtes, les sardines restent une intéressante source de calcium [108 mg pour 100 g, ndlr] ", indique les experts américains en diététique. Elles contiennent également de la vitamine D et du phosphore, qui contribuent à la fixation du calcium et agissent favorablement sur la santé osseuse.   De la fin du printemps au début de l’automne, c’est la pleine saison des sardines. Le moment de l’année où elles sont le plus charnues. Elles se cuisinent entières (vidées) ou en filets, au four . Mais pour tirer le meilleur parti de ses sardines, on évite de les cuire au barbecue.   " La cuisson au barbecue peut en effet générer des composés acrylamides qui sont cancérigènes. Mieux vaut privilégier la cuisson au four ou à la poêle", préviennent-ils.  Assez bon marché, disponibles toute l’année, faciles à conserver et sans odeur, les sardines en boîte restent également une bonne option. On veille à ce que les sardines soient issues de pêche durable. De temps en temps, on peut aussi craquer pour une boîte de généreuses sardines millésimées.   Thom Biakpa

0 Commentaire(s)
Laisser un commentaire