Mpox : Le Sénégal annonce la guérison de l’unique cas recensé sur son sol

  Le Sénégal annonce une bonne nouvelle sur le front de la santé publique : le pays ne compte plus aucun malade du Mpox, suite à la guérison de l’unique cas enregistré. Cette information a été confirmée lundi par le ministère de la Santé. Le 23 août dernier, le gouvernement avait signalé la détection du virus Mpox chez un ressortissant étranger, arrivé au Sénégal le 19 août. Le patient avait été mis en isolement dans un hôpital de Dakar pour recevoir des soins appropriés. Ce cas survenait alors que la maladie se propageait en Afrique de l’Ouest, touchant des pays tels que le Liberia, la Guinée et le Ghana, avec des décès signalés. Dans un communiqué relayé à l’AFP, le ministère sénégalais a précisé que le patient avait complètement guéri et avait quitté l’hôpital ce lundi. Le communiqué indique également que le pays ne présente actuellement aucun cas positif de Mpox, saluant l’efficacité des soins apportés au seul cas importé. De plus, les 30 personnes qui avaient été en contact avec le malade avant sa guérison sont suivies de près par les équipes sanitaires, qui rapportent qu’aucun cas suspect n’a été détecté jusqu’à présent. Cependant, il est important de rester vigilant. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a maintenu début juin son alerte concernant l’épidémie de Mpox, surtout en Afrique, tout en appelant à un “soutien international continu”. Depuis le début de l’année 2024, plus de 37 000 cas confirmés de Mpox ont été enregistrés dans 25 pays, entraînant 125 décès, comme l’a souligné le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Le Mpox, qui appartient à la même famille de virus que la variole, se manifeste par des symptômes tels qu’une forte fièvre et l’apparition de lésions cutanées caractéristiques, souvent décrites comme des vésicules. Découverte pour la première fois en République démocratique du Congo (RDC) en 1970, cette maladie est restée confinée à quelques pays africains pendant de nombreuses années. Elle dispose de deux sous-types, clade 1 et clade 2, et a commencé à se répandre au niveau mondial en mai 2022, principalement parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. Thom Biakpa