Anémie ferriprive

Les anémies constituent un problème courant rencontré par de nombreuses personnes à travers le monde. Plusieurs types existent parmi lesquels l’anémie ferriprive. Cet article est l’occasion d’expliquer de façon détaillée ce qu’est l’anémie ferriprive, ses causes, ses conséquences et son traitement.  On parle d’anémie lorsque la quantité d’hémoglobine (la protéine qui permet le transport de l’oxygène dans le sang) baisse. L’anémie peut être causée par plusieurs facteurs parmi lesquels la carence en fer : l’anémie ferriprive. Pour que le corps humain puisse fabriquer des globules rouges, il faut que ses réserves de fer soient à un niveau optimal. Dans le cas de l’anémie ferriprive la quantité de fer stockée dans l’organisme est insuffisante ou parfois totalement épuisée. Quand un malade est atteint d’anémie, la production d’hémoglobine et de globules rouges baisse et entraine une réduction considérable de la quantité d’oxygène disponible pour le sang et les muscles. Dans les premiers instants le corps humain s’adapte à la situation et essaie de compenser la carence, le cœur se bat à battre plus vite, ce qui cause des palpitations. On note aussi une fatigue permanente, une pâleur, des vertiges, des céphalées, une décoloration des conjonctives, des ongles et des cheveux fragiles et cassants.  Plusieurs causes peuvent expliquer la survenue d’une anémie ferriprive :  Une alimentation pauvre en fer  Une grossesse car les besoins en fer sont augmentés pendant cette période  La croissance chez les enfants  Certaines maladies entrainant une mauvaise absorption du fer  Des pertes de sang importantes ; chez les femmes il peut s’agir de troubles menstruels, chez l’homme on rencontre souvent des hémorragies digestives ou d’autres types d’hémorragies entrainant des pertes minimes sur le long terme. Le premier examen effectué pour rechercher une anémie est la numération formule sanguine (NFS). Elle permet d’évaluer les composants du sang (hématies, globules blancs par type, plaquettes sanguines, etc.). Cet examen aide aussi à connaitre le taux d’hémoglobine et à confirmer l’anémie. Par la suite, on effectue d’autres analyses pour connaitre le taux de la protéine stockant le fer (ferritine). Lorsqu’il est bas, l’anémie est dite ferriprive. Dès confirmation du diagnostic, le corps médical investigue pour trouver la cause de cette carence en fer. A travers un questionnaire et des analyses on recherche des antécédents d’anémie et les conditions pouvant entrainer des hémorragies afin de corriger le problème à la source.  Le traitement est axé sur une supplémentation en fer durant plusieurs mois en fonction du niveau de sévérité de l’anémie. L’alimentation doit aussi être modifiée pour y inclure des aliments riches en fer. Les examens du diagnostic doivent être réalisés de façon régulière pour vérifier l’efficacité du traitement.  L’anémie ferriprive peut être prévenue en se nourrissant d’aliments riches en fer et en évitant de consommer du thé car il réduit l’absorption du fer.